Steve jobs a dit: «la mort est un destin que nous partageons tous. Personne n’y a jamais échappé et c’est bien ainsi car la mort est probablement ce que la que la vie a inventé de mieux».

Selon Sénèque, «On creuse notre tombe, avec nos dents», ce qui est une approche sociologique: Si les individus sont égaux devant la mort, ils devraient tous bénéficier de conditions de vies semblables...
Par définition, la mort fait partie de la vie, et elle devrait être la même pour tout le monde.

En ce qui me concerne, je fais abstraction (au propre, comme au figuré!), des conditions matérielles liées à l'existence de chaque être humain et je laisse la parole à un artiste peintre, William Bouguereau (1825-1905) , jeune homme de 23 ans entré à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris deux ans plus tôt, dont «Egalité» est le premier tableau important.
Pour sa première participation au Salon,il présente une toile monumentale et spectaculaire représentant un ange de la mort recouvrant d'un linceul le cadavre nu d'un jeune homme. L'image est susceptible de toucher tout un chacun par son évocation du caractère inéluctable de la mort. L'artiste adhère à une conception conservatrice et profondément religieuse, selon laquelle l'égalité, loin d'être un objectif politique ou social, n'existe que dans l'au-delà.